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Congres jour 1

Je commence à prendre un rythme que je n’ai jamais connu en France. Me voici encore levé à 5h30. Pensant pouvoir prendre mon petit dej’ me trouve porte close… le cuisine n’ouvre qu’à 7h. Je prend mon mal en patience et profite de cette disponibilité pour travailler ma présentation.
Aujourd’hui c’est réellement le début du congrès. La première session, s’étalant sur la journée est dédiée aux biotechs. Ce n’est pas celle qui m’intéresse le plus alors quand parmi les speakers deux indiens proches de l’incompréhensibilité s’enchaînent je suis proche de l’endormissement. La pause café-muffin est la bienvenue.
Le repas du midi reste a consonance indienne parfumée par les épices et le curry. Je partage ce repas avec un français nommé Patrick Forterre. Ceux qui ont fait un peu de science connaissent certainement ce personnage. C’est un professeur de paris que j’ai eu quand j’étais en cours de DEA à Paris. Il arbore en permanence un sourire et une joie de vivre qui sont toujours un réel plaisir. Qui plus est, il est à mes yeux à la science ce que Zidane peut etre au football… vous comprendrez aisément que ce repas à été un réel plaisir.
Les présentations s’enchaînent jusqu’en début de soirée. Le repas du soir se fait en déambulant autours des posters avec un sandwich à la main.
Sur la route du retour à l’auberge de jeunesse, nous nous apercevons qu’accoler à au l’hotel il y a une auberge de jeunesse. La réservation est prise… le lendemain nous n’auront plus à faire 3km pour nous rendre un colloque !
La fatigue m’emporte bien vite mais après quelques heures de sommeil je suis réveillé par nos nouveau partenaire de chambré… et plus précisément par une demoiselle qui rejoint le lit dans une tenue T-shirt-string… me rendormant avec une telle image la nuit à été fantasmatiquement agitée…

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Un dimanche dans l’hemisphere sud

Fini le sommeil fragmenté imposé par les multiples changements d’avions, une bonne nuit de 12 heures et les batteries sont rechargées. Alors que Mélu dort encore je file à la superette chercher de quoi prendre un petit dej’. Le cuisine est bien remplie, le grille pain tourne à plein régime car les toast et la confiture sont compris dans de le prix du séjour. Je me retrouve à prendre mon petit dej’ avec mes 3 camarades de chambré Taïwanais, un couple d’égyptiens et un couple de japonais, qui connais le mot « château » et qui en sont fiers. Je leur répond une formule de politesse « itadaki maas » (signifiant bon appétit) relique de mon séjour sur le bateau japonais l’année dernière.

Les taïwanais s’affèrent à la préparation de leurs baguages car ils quittent l’auberge en fin de matinée (enfin c’est qui était prévu… vous comprendrez plus tard)

Notre « chauffeur », Dany, vient nous chercher à 11h pour excursion dans un parc national situé dans l’arrière pays. Après une heure de route nous nous retrouvons sur le sommet d’un ancien cratère recouvert d’une végétation luxuriante. L’appétit commence déjà à se faire sentir et nous profitons d’un petit resto posé au milieu de nulle part : siège en osier, essence de plantes, chants des perroquets…

C’est peut-être pas le « paradis du surfeur » mais cela ressemble plus à l’image du paradis dont je rêve. A voir tant de kilomètres de sentiers, dénivelé, de forêt et de cascades je regrette de ne pas avoir un VTT sous la main.

En quittant ce petit havre de paix, nous manquons d’écraser un perroquet… je sais pas si ça m’arrivera une autre fois dans ma vie !

A 17h nous sommes de retour à l’auberge de jeunesse où je ne peux résister à l’envie de piquer un petit roupillon. Nous sommes attendus à 19h à l’hôtel où se tient le congrès pour un « Welcome BBQ ». Pendant ces 45 minutes de marche le long de la plage, une splendide lune rousse se lève à toute vitesse au-delà de l’horizon de l’océan pacifique…

Tous les protagonistes de la conférence sont au rendez-vous. J’arrive enfin à mettre des têtes sur les gens dont je lis les publication depuis 2 ans… pour la plupart je ne leur aurait vraiment pas donné cette tête !

M’étant bien « gavé » au barbecue, le retour à l’auberge de jeunesse facilite la digestion. Nous découvrons alors nos 3 nouveaux partenaires de chambré : 2 filles et 1 garçon de nationalité allemande.

Vers 21h30 le sommeil commence à m’appeler. Je suis dans mon pyjama quand quelqu’un frappe à la porte… C’est Oliver, le taïwanais que j’ai rencontré la veille. Finalement il a décidé de passer une nuit de plus ici avec ses 2 femmes. Sa venue n’était pas seulement consacrée à venir me souhaiter bonne nuit. Il est venu me demander un petit service… il doit aller en boite ce soir mais ne possède pas de chaussures « réglementaires ». Je lui prête donc mes chaussures en espérant qu’il ne pu pas trop des pieds…

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Surf and Sun BackPackers

Revenons un peu sur l’auberge de jeunesse répondant au doux nom de « Surf and Sun BackPackers ». En plein centre de la ville, elle est idéalement située par rapport à la plage, à vol d’oiseau comme par la route la distance ne doit pas dépasser la cinquantaine de mètres ! Concernant sa position par rapport au congres… 45min de marche!

A l’entrée une piscine, accueillant notamment de charmantes demoiselles topless-string pour le bronzage (mais vous les verraient pas sur la photo ;)Un peu plus loin l’accueil, où s’agitent en permanence le personnel dont la moyenne d’age ne doit pas dépasser les 25 ans, tous comme les pensionnaires d’ailleurs.

Un salon, où les gens s’agglutinent pour des séances de lobotomie télévisuelle (j’ai pas pu résister à regarder un peu Fight Club… sacré Tyler Durden)

 

Une cuisine, où s’affairent des gens de toutes nationalités à toutes heures de la journée et de la nuit de la nourriture pas toujours très appétissante.

En résumé, y’a toutes les couleurs, toutes les langues et toutes les odeurs… c’est la fête. Enfin j’ai un powerpoint à finir… affaire à suivre

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Dernier saut… Australie j’arrive

Le vol dure une petite dizaine d’heures, le temps de faire une moitié de nuit et de regarder un film H2G2 : Guide du voyage intergalactique (agréablement surpris car ce film est tiré d’un bouquin de Douglas Adams que j’avais lu il y a quelques années sur les conseils du Sir Multon).

 

 

 

 

Le soleil se lève à l’horizon à notre arrivée sur Brisbane, les nuages se lèvent à notre arrivée mais il souffle un vent digne du mistral méditerranéen. Après quelques rebonds sur le tarmac l’avion se pose et le vacarme des turbines s’estompe.

 

 

 

L’aéroport est cette fois-ci à taille humaine, même si l’attente pour le passage de la douane semble interminable. Une heure et demie plus tard nous foulons enfin le sol australien.

 

Mon chef, répondant au surnom de Dany nous attend avec sa voiture de loc’. Nous sommes dans l’hémisphère sud, et il ni a pas que l’eau des toilettes qui coule à l’envers. Prendre les ronds-points à « contre-sens» est toujours aussi déroutant. Cent kilomètres d’autoroute le long de la Gold Coast (nommée Pacific Highway) nous séparent de Surfer Paradise. J’arrivais avec mes préjugés pensant que l’Australie étaient plate comme la terre à l’époque du moyen-âge. Je suis bien surpris de me rendre compte que le relief est assez prononcé, mais les eucalyptus sont bien là!

 

Surfer Paradise se dessine à l’horizon, mais ce n’est pas du tout l’image que je me fais du paradis. Ici les arbres s’élèvent comme des flèches de bétons culminant jusqu’à 70 étages et sans réelle recherche architecturale. Dany nous largue à l’auberge de jeunesse « Surf & Sun BackPackers » avant de retourner à son hôtel. Les deux heures nous séparant du repas sont partagés entre le déballage des affaires, visite des lieux et sieste.

 

Le premier repas dans une brasserie irlandaise est assez agréable. Ca change des repas en avion, avec les aliments compartimentés dans leurs étuis, des couverts en plastiques et des coudes pliés. Une fois le repas fini nous décidons d’aller visiter un peu l’arrière pays… sans carte, avec un sens de l’orientation très approximatif et sans réel but. Hors-mis un arrêt dans un petit parc à Coolangata où se tient un mariage de l’autre coté de la baie pointent les buildings de Surfer Paradise. Cette balade est assez soporifique et je continue mon sommeil fractionné comme un bébé bercé à l’arrière de la voiture.

 

Nous prenons le repas du soir dans un restaurant indien, l’appétit n’ai pas là, mon horloge biologique me dis que c’est l’heure du repas du soir.

 

De retour à l’auberge de jeunesse, nous découvrons nos trois camarades de chambre : deux filles et un garçon venant de Taiwan. Un brin de causette et Morphée me tend déjà les bras.

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