Vive les abribus

Cette journée commençait sous le signe du gris. Temps brumeux, crachin breton, cubes de béton, même la mer est grise aujourd’hui. Pas moyen de trouver de couleur ce matin. Cela faisait bien longtemps que le temps n’avait pas été aussi déprimant. Heureusement l’ensemble des arrêts de bus de la ville s’est drapé à la couleur de la journée… Et c’est dégradé de gris produisent plus d’effet qu’un grand soleil. Quelqu’un osera-t-il encore dire que le gris est une couleur froide?

 

 

J’exprime donc un grand merci à Aubade (lien vers plus de leçons pour ceux qui auraient déjà oublié leurs cours) de m’avoir réconcilié avec cette non couleur.
Par contre 5 leçons par an ca fait pas beaucoup pour quelqu’un qui aime les cours 😉

 

Les mois se suivent et vont se ressembler… Juillet, augmentation des accidents de circulation, août ne va pas être meilleur!
PS: mesdemoiselles, je vous entend déjà grogner (on voit pas sa tête, c’est un laideron, des femmes comme ça n’existe pas, vive photoshop, dégradation de l’image de la femme…). Cette année vous n’êtes pas en reste. A l’heure de l’égalité des sexes, les cours commencent aussi pour vous… leçon n°1

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Thermophile… ca chauffe

J’ai reçu un mail de k.moorehead@@griffith.edu.au.

Non! je ne connais pas un autrichien, c’est une australienne, et je ne la connais pas plus que vous! Je sais jusqte que c’est la responsable du comité d’organisation du congrès Thermophiles 2005. Ce charmant colloque se déroule dans la ville de Surfer Paradise dans le Queensland en Australie.
Le résumé de mes résultats (également appelé « abstract ») a apparemment intéressé le comité d’organisation. Grand merci à toi GE pour ton aide précieuse (et aussi pour tes données;).

 

Et même plus qu’un grand merci car je suis carrément invité à présenter ces résultats sous forme de présentation orale. Exit le « vulgaire » poster, come on powerpoint + speaker in english. Oh putain… mais le speaker c’est moi! Parler anglais devant des centaines, milliers, millions de gens. Dans moins de 3 semaines c’est le départ !

 

Ce qu’il y a de pas si mal a Brest, c’est qu’on à l’occasion d’en partir 😉

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HulkAnne

J’ai une copine quand elle se retient trop de faire caca… elle devient comme hulk!

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Tous à la bibiliothèque (et oui)

Ce matin je me suis réveillé avec une voix emprunte d’un fort accent américain que j’avais déjà entendu. Vous vous dites qu’hier soir j’étais bourré comme un brestois. Et bien non, c’est la radio ! L’homme en question s’appelle Ted Stanger, il est originaire des USA bien profonds (Ohio quand même). Directeur de Newsweek pendant de nombreuses années, ce journaliste vit en France depuis 10 ans et depuis intervient souvent sur France Inter.

 

L’habituel petit dej’ internet (mail, news…) m’informe qu’un de ces livre est sorti en poche : Sacrés Français. Sur la route du travail, je fais un saut chez Dialogues (une sorte de FNAC BZH !) pour trouver ce livre. Pas déçu de ce détour car intervient le miracle de la journée : j’ai enfin trouvé où se cachent les belles filles à Brest ! Vendeuses, clientes, caissières, y’a que des filles. M’accommodant bien du fait que les livres ne soient pas clairement organisés je présente ma requête (à la plus jolie vendeuse naturellement). Après dix minutes de spéléologie bibliographique ironique je mets la main sur l’ouvrage recherché et je paie avec sourire (le livre ne coûte 5€04 et puis en voyant celui de la caissière je peux pas faire autrement !)

 

J’ai lu la moitié du livre avant d’aller me coucher. Chaque thème est abordé au cours des 29 chapitres: politique extérieure, économie, gastronomie… mais aussi des sujets qui semblent purement français comme les fonctionnaires, les grèves… Sacrés Français! fait à la fois rire et réfléchir. Ted exagère largement sur certains points et fait souvent des comparaisons simplistes et réductrices. Les expériences qu’il rapporte sont souvent située dans ses sphères… on ne côtoie pas forcément les mêmes français ! Il fallait sans doute forcer le trait pour en faire un Best-Seller. Ce regard extérieur est néanmoins intéressant car il permet d’ouvrir les yeux sur certains aspects particuliers à France, sur des choses que l’on considère trop souvent comme normales quand on a jamais eu la chance de vivre à l’étranger.

 

Conclusion à mi lecture, les français et les américains ont une chose en commun au plus profond d’eux : la connerie. S’ils semblent si différents, c’est parce qu’ils ne l’expriment pas de la même manière !

 

A ce rythme j’aurai aurai fini le bouquin ce we. Il faudra que je retourne chez Dialogues lundi;)

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