Cuisiner avec une cafetière

Inspiré par le récit de son neveu et de la mauvaise nourriture dispensée à la cantine durant son déploiement en Afghanistan, le photographe Jody Anderson a créé un livre et posté quelques recettes pouvant être préparées en utilisant une machine à café (les soldats étaient autorisés à avoir une cafetière dans leurs chambres). Faciles à nettoyer, les machines à café permettent notamment la cuisson simultanées de plusieurs aliments et selon différents modes de cuisson. A méditer si vous traînez, par exemple dans une chambre de cité U, un motel ou chez un pote geek dont c’est le seul équipement de cuisine!

La cafetière, elle fait un mauvais café mais un bon saumon!

Comme Anderson le détaille, une machine à café traditionnelle propose trois techniques de cuisson:

Vapeur: Le panier du haut est un endroit idéal pour les légumes à la vapeur. Brocoli, le chou-fleur ou n’importe quel légume fera l’affaire.

Poché: La carafe servant de réservoir, efficace pour pocher un poisson et le poulet. Vous pouvez également l’utiliser pour cuire des oeufs, du couscous ou du gruau.

Grill: Cette technique est un peu plus avancée et chronophage. Si vous êtes vraiment en manque de fromage grillé pour toaster votre croque monsieur (poke @almiragulsh), le brûleur de la machine à café peut servir de grill miniature!

N’utilsant plus qu’une cafetière de type moka, j’ai enfin trouvé une reconversion utile à cette bonne vieille cafetière à jus de chaussette.

Dans la même série des instruments de cuisson impromptus, il est également possible de cuisiner avec son lave-vaiselle!

Bon appétit

Sources:

Npr via BoingBoing

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Chronique des mondes possibles. Au delà de notre étoile, Jeff Mills en route vers les exoplanètes

S’il est des artistes de musique électronique dépassant les courants, Jeff Mills en est certainement l’archétype. Au delà du simple passeur de disque, DJ si vous préférez, il brouille les pistes et mélange les genres, à l’image de son tube The bells revisité et accompagné par l’orchestre philharmonie de Montpellier, donné au pied du pont du Gard en 2005. Sonorités des cuivres, bois, cordes et  percus technos s’alliant à merveille dont l’aspect parfois un peu répétitif de la musique électronique donne l’impression d’une B.O. de film dont le décor serait le cadre grandiose du Pont du Gard. Des frissons montent chaque visionnage (ici, et le concert entier est disponible ici)

Chroniques des mondes possibles - Jeff Miles

Apparemment, il aime s’entourer de nos compatriotes lorsqu’il est question de sortir des sentiers battus et d’aérer la musique synthétique qui a bien souvent un goût de conserve lorsqu’elle est produite en live. La nouvelle création, Chronicles of Possible Worlds, portée par la Fondation Vasarely, l’Institut Pythéas et le Laboratoire d’Astrophysique de Marseille (CNRS/AMU), s’inscrit dans le cadre du festival Seconde Nature d’Aix-en-Provence. Performance artistique mêlant musique, danse et science. La trame repose sur les recherches liées aux exoplanètes, données produisant sonorités et chorégraphies. Ces deux sens primordiaux ainsi stimulés visent à emporter le public dans un voyage exoplanétaire et une réflexion métaphysique : interroger la condition de l’humanité face à la découverte d’exoplanètes et de planètes habitables. D’ailleurs une annonce aujourd’hui mentionne qu’il existerait des milliards de planètes habitables rien que dans notre galaxie. Une bonne raison d’espérer et d’arrêter de se regarder le nombril

Ces mondes possibles nous permettent d’envisager une autre réalité, que nous savons expliquer et représenter, repoussant et redéployant les limites de la connaissance et de la compréhension. Cette hypothèse laisse à l’imagination artistique et à la recherche scientifique un immense champ d’investigation. Dans ces motagnes de de big data, une image vaut plus que les données brutes (d’ailleurs profitez-en pour vous extasier devant le site InformationIsBeautiful.com) alors si on ajoute en plus de la musique!

Une seule certitude, notre planète est un espace fini et la croissance à tout prix (démographique, économique…) ne laisse pas d’autre solution que d’en trouver de nouvelle. Si notre espèce n’arrive pas un jour à se rendre sur un autre monde possible, la planète qui a vu apparaître notre espèce sera également son tombeau. Nos générations ne connaîtrons pas le résultat de cette équation, il ne nous reste plus que l’éducation de nos enfants pour leur monter la voie de sortie (à vous de voir laquelle vous souhaitez leur faire prendre)!

S’extasier afin de susciter la curiosité, la réflexion viendra d’elle-même

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Il lui manque une main, mais papa a une imprimante 3D

 

Suite à un problème durant la grossesse, Leon McCarthy est né sans doigts à la main gauche, mais avec un peu d’aide de son père il peut désormais dessiner, ramasser des objets, ouvrir une bouteille d’eau ou faire du vélo grâce à une prothèse homemade. Plutôt que de payer des dizaines de milliers de dollars pour une prothèse fabriquée en usine, son père a décidé d’un fabriquer une.

Après avoir passé deux ans à chercher des moyens abordables pour donner à son fils une prothèse, il a trouvé l’inspiration sur Internet. Suivant les traces du projet RobotHand de Ivan Owen, McCarthy a utilisé une imprimante 3D achetée par l’école de son fils et a commencé à travailler. Après une phase d’essais-erreurs, la prothèse est désormais fonctionnelle. En pliant le poignet, son fils peut tendre les câbles reliés à ses doigts et ainsi saisir des objets. Le projet du père n’est pas terminé, il a l’intention d’enseigner aux camarades de son fils comment imprimer des mains afin de les offrir aux autres enfants qui en ont besoin.

S’inspirer, modifier et partager.

Une véritable révolution aux antipodes de celle rabâchée par Apple et tous les systèmes propriétaires totalement fermés. Coût annoncé de la prothèse: entre 5 et 10$!

Sources:

Nick Mangione via Geoffrey Dorme

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Light Goes On

A l’heure d’internet, les modes passent aussi vites qu’elles émergent. Dans cette course à la nouveauté, à peine apparues elles sont happées dans les courants du mainstream pour mieux plonger dans les abysses. En bons rebelles que nous pensons, adeptes de contre-culture, elles provoquent ainsi notre abjection et sont dévoyées au statut de truc ringard . En l’occurrence, je fais référence au lightpainting qui m’a littéralement fasciné jusqu’à ce qu’on en retrouve à l’affiche du Festival de Cannes 2010.

Encore une fois, je m’égare. Darren Person a utilisé ce procédé sur plus de 700 peintures qu’il a minutieusement assemblées en un stopmotion. A la nuit tombée, un squelette parcourt la ville accompagnée de sa planche à roulettes. On est jamais trop vieux pour skater. Joyeux Halloween (tiens un autre truc passé de mode!)

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