Pire que lécher des toilettes…

Alors que se posent des questions de santé publiques sur la nocivité des ondes, le risque le plus important pourrait être d’ordre bactériologique. Selon une récente étude effectuée par Joanna Verran, microbiologiste à l’université de Manchester, les téléphones mobiles seraient de véritables saloperies.

« Parmi ces ennemis intimes qui s’invitent au creux de vos oreilles ou au bord de vos lèvres, on retrouve un vivier de bébêtes microscopiques, allant d’Escherichia coli aux salmonelles, en passant par les streptocoques ou staphylocoques». Pire encore, 1 mobile sur 8 examiné a montré des traces de « staphylocoque doré », un germe résistant à la plupart des antibiotiques. Un téléphone mobile pourrait ainsi contenir 500 fois plus de bactéries qu’une cuvette de WC.

Cette importante quantité de micro-organismes est le résultat de « mains pas toujours propres » se multipliant dans les conditions favorables de chaleur d’une poche ou d’un sac. Cette étude relativise cependant le danger au quotidien mais s’inquiète néanmoins de l’impact de cette invasion de microbes en milieu hospitalier : « le portable pourrait être un vecteur d’infections nosocomiales ».

Heureusement, il existe déjà un décontamineur à UV de téléphone portable

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