La tendance cinématographique, au moins son reflet à travers les campagnes d’affichage et des traînées de buzz à rallonge, c’est l’exploitation d’une licence jusqu’à la moelle, 3, 4, 5, 6, enfin, au bout d’un moment on ne met plus de numéro car en amour on ne compte pas… reboots, préquelles, personnages secondaires devenant personnage principal d’un nouveau film. Rien qu’avec tout ce jargon, j’ai du mal à m’y retrouver! Déclinaisons algorithmoptimisées, mâchouillant du sondage d’opinion et de l’analyse de mentions sur internet sur les forums et réseaux sociaux pour orienter les prochains scénarios et découvrir le nouvel élu d’attention. L’information y est ici mieux structurée, de meilleure qualité et extrêmement abondante, miam-miam. Contrairement au pétrole qui s’épuise, la ressource semble ici interchangeable et renouvelable, dotée d’une capacité de démultiplication. Il suffit de tirer jusqu’à épuisement, de l’ironie d’un box office qui ne compte pas en entrées mais directement en millions de dollars pour éviter aux productraders d’avoir à faire la conversion! Wall Street à l’Est, Hollywood à l’Ouest.
Arrive un jour l’opus de trop, une aubaine. Garder sous le coude le xxxman, une bonne décennie, le temps d’oublier le dernier échec, ne garder que le mythe, entretenir l’imprégnation générationnelle, revendre les anciennes versions sur nouveaux supports technologiques ayant émergé depuis la période de disgrâce. Et voilà, il peut faire son retour parmi nous.
Perso, j’en ai marre des héros, j’arrête les abribus!
Pardon, totalement dévié du sujet de départ, revenons en au titre de ce billet. Un reboot de Red is Dead, le film dans le film La cité de la peur, ça donnerait quoi? Le retour du monstre, cette pourriture communiste de Youri qui va se venger d’Hollywood 😉
« Cette chose veut nous imposer sa doctrine anti-capitaliste, il va falloir la tuer »
Parodie à la sauce Resident Evil, réalisée par le collectif Mes couilles dans ton slip, ça s’invente pas et ça plairait à Les Nuls!
