Tokyo reverse

Tokyo inverse est un film de neuf heures! Film ou plutôt expérience visuelle.  Son concepteur et personnage central, Ludovic Zuili, déambule à travers les rues de Tokyo en marchant à reculons. Le film étant projeté à l’envers on a donc l’impression qu’il avance et que tous les passants marchent à l’envers. Un rythme proche de la contemplation faisant tomber la frénésie fourmiesque de la mégapole japonaise au niveau d’une sereine quiétude.

TOKYO REVERSE – EXTRACTS #01 from Simon Bouisson on Vimeo.

Ce concept de slow TV est en pleine expansion, les norvégiens y seraient accros pour occuper l’atemporalité de leurs longs journées nocturnes hivernales. La diffusion d’un programme au format aussi atypique est un paris risqué pour une chaine de télévision et c’est France 4 qui s’y colle, affirmant ainsi sa volonté d’être un laboratoire télévisuel afin d’inventer la télévision de demain (qui ne s’adapte pas est vouée à mourir). Beaucoup de commentaires raillent déjà l’expérience au prétexte de payer une redevance. Personnellement, ça me choque beaucoup moins que de voir Michel Drucker squatter depuis ma naissance.

En parallèle de la diffusion, un live musical est programmé à la Belleviloise et une expérience nommée Second écran propose du contenu supplémentaire et interactif ainsi qu’à faire interagir les téléspectateurs esseulés devant leur télévision

 

 

Edit: gros flop d’audience mais succès sur les réseaux sociaux, vivement que l’audimat soit mesurée par un hashtag?

Laisser un commentaire