Tous à la bibiliothèque (et oui)

Ce matin je me suis réveillé avec une voix emprunte d’un fort accent américain que j’avais déjà entendu. Vous vous dites qu’hier soir j’étais bourré comme un brestois. Et bien non, c’est la radio ! L’homme en question s’appelle Ted Stanger, il est originaire des USA bien profonds (Ohio quand même). Directeur de Newsweek pendant de nombreuses années, ce journaliste vit en France depuis 10 ans et depuis intervient souvent sur France Inter.

 

L’habituel petit dej’ internet (mail, news…) m’informe qu’un de ces livre est sorti en poche : Sacrés Français. Sur la route du travail, je fais un saut chez Dialogues (une sorte de FNAC BZH !) pour trouver ce livre. Pas déçu de ce détour car intervient le miracle de la journée : j’ai enfin trouvé où se cachent les belles filles à Brest ! Vendeuses, clientes, caissières, y’a que des filles. M’accommodant bien du fait que les livres ne soient pas clairement organisés je présente ma requête (à la plus jolie vendeuse naturellement). Après dix minutes de spéléologie bibliographique ironique je mets la main sur l’ouvrage recherché et je paie avec sourire (le livre ne coûte 5€04 et puis en voyant celui de la caissière je peux pas faire autrement !)

 

J’ai lu la moitié du livre avant d’aller me coucher. Chaque thème est abordé au cours des 29 chapitres: politique extérieure, économie, gastronomie… mais aussi des sujets qui semblent purement français comme les fonctionnaires, les grèves… Sacrés Français! fait à la fois rire et réfléchir. Ted exagère largement sur certains points et fait souvent des comparaisons simplistes et réductrices. Les expériences qu’il rapporte sont souvent située dans ses sphères… on ne côtoie pas forcément les mêmes français ! Il fallait sans doute forcer le trait pour en faire un Best-Seller. Ce regard extérieur est néanmoins intéressant car il permet d’ouvrir les yeux sur certains aspects particuliers à France, sur des choses que l’on considère trop souvent comme normales quand on a jamais eu la chance de vivre à l’étranger.

 

Conclusion à mi lecture, les français et les américains ont une chose en commun au plus profond d’eux : la connerie. S’ils semblent si différents, c’est parce qu’ils ne l’expriment pas de la même manière !

 

A ce rythme j’aurai aurai fini le bouquin ce we. Il faudra que je retourne chez Dialogues lundi;)

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