Geekeries

Quelques astuces pour dompter l’outil informatique

Bacteriography, tirage photo sur bactéries

Ancien microbiologiste reconverti dans les arts visuels, Zachary Copfer a cherché un moyen de mettre en contact deux domaines trop souvent séparés: la Science et l’Art. Bien que chacun puisse s’ébahir devant une oeuvre artistique, il est beaucoup plus difficile de s’extasier devant une théorie scientifique, si sexy soit-elle. Alors que la Science, c’est pourtant se délecter de la beauté infinie de notre univers! Infinie, donc incompréhensible!

A  travers cette volonté de (re)connexion, il a conçu la Bacteriography, un nouveau procédé photographique. L’élaboration des photographies consiste à créer un papier photosensible constitué d’un tapis uniforme de bactérie. L’apposition d’un pochoir joue le rôle du film photographique. Une lumière UV va ensuite imprimer l’image!

Une petite touche d’acrylique et vous pouvez accrocher la photo dans votre salon labo.

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Source

Huffington Post

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iPhone 5, une journée redoutée

Suspens insoutenable aujourd’hui, a quoi va ressembler l’iPhone 5? Comme d’habitude le flot de rumeurs ne cesse de s’amplifier depuis plusieurs mois, s’intensifiant à mesure que le jour de la grande messe approche (dénommée keynote dans le jargon de la secte). Ce torrent de fausses informations et autres fonctionnalités rêvées des Apple fanboys constitue la base de la stratégie marketing et ça fonctionne! L’économie réalisée grâce au buzz représenterait 650 millions de dollars qui ne seront pas « inutilement » dépensés dans la pub puisque tout le web en parle (source). Les publicitaires doivent se mordre les doigts bouffer les couilles devant cette manne évaporée, les actionnaires d’Apple quant à eux se frottent les bourses.

Cette stratégie basée sur le silence transforme l’internaute qui a du temps à perdre en enquêteur, le web devient un irrésistible accélérateur de toutes ces rumeurs alors qu’au final les seules personnes qui pourraient parler sont tenues au secret.  Une jolie orchestration visant à créer la symphonie d’un suspens insoutenable.  La véritable innovation ne réside pas dans les produits mais dans la manière de faire leurs publicités, exit la classique réclame sous forme de campagnes d’affichage et autres spots télévisés. A titre d’exemple, aux USA, 42.5% des films sortis au box-office en 2012 font apparaitre un objet de la marque à la pomme (source) . En attendant, ça alimente de l’écran avec du vent, quelques 7 milliards de pages web mentionnent ce produit, tout est bon pour générer du trafic, du clic, du revenu publicitaire. Samsung voulait développer un iPhone-killer avec un budget comm’ à l’échelle de ses ambitions, 650 millions de dollars, exactement la somme économisée par Apple! Couplé à une amende de presque 1 milliards de dollars pour violation de brevets, la concurrence n’a pas le droit d’empiéter sur cette chasse gardée (source).

A la limite, on peut se foutre des 650 millions de dollars car le plus saisissant est qu’un iPhone chasse un iPhone. Ce capitalisme outrancier produit l’obsolescence programmée de ses propres marchandises (documentaire). Un objet  doit être le plus rapidement jeté et surtout sans qu’il soit possible de le réparer. Ce terrible gâchis est le prix à payer pour maintenir une croissance suffisante, certe, c’est moche mais ce n’est pas le pire. Ce que je trouve le plus malsain est de vouloir absolument jouer avec nos désirs. Et ça, pas touche! Pas question d’avoir du désir pour un objet! Bien que passionné de nouvelles technos, je commence à être écoeuré. Ce ne sont pas les produits qui m’attirent mais la répercussion de leurs usages dans la société!

En attendant, aujourd’hui, restez débranchés.

Alerte bison futé, une transhumance de moutons en furie est attendue dans le cours de la journée…

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ePawn Arena, convergence video-boargame

Joueur dans l’âme, je préfère m’installer autours d’une table avec des amis (ou des inconnus) afin de partager un jeu de société plutôt que de me vautrer devant un PC et me défouler sur un jeu-vidéo. Les MMORPG sembaireaient combler ce déficit de sociabilité inhérent aux activités numérico-ludiques. En théorie mais ces jeux ne sont pas vraiment des jeux de rôle mais plutôt des hack’n slash! Bien qu’aimant tous les types de jeux, les stratégiques ont  ma préférence. Ce sont souvent de gros jeux, avec son plateau constellé jetons, des tonnes de pièces et de figurines. Du calcul, de l’anticipation et de la négociation.

En raccourcissant la phase d’installation du jeu, le plaisir n’en serait que décuplé. L’éditeur Day of Wonders fait pionnier en la matière et certains de ses best-sellers sont disponibles en ligne mais également sur iPad. Rien de tel qu’un rapide duel de Small World sur une tablette, installation et décompte des points à chaque tour offrant une incroyable fluidité de jeu (démo ici). Microsoft développe également depuis quelques années une table interactive nommée Surface. Malheureusement ce produit se positionne sur un marché haut de gamme (vis-à-vis des moyens des clients potentiels mais pas de la finition du produit!)

Un nouvel acteur, la startup française ePawn, vient de sentir le filon et propose un écran tactile IPS 26′ au prix plutôt abordable de 400$.

L’originalité de ce système est d’utiliser la réalité augmentée pour faire interagir des figurines avec cet environnement numérique, créant un véritable pont entre réalité et virtualité, mais également de s’interfacer avec tous les types de tablettes et de smartphones, windows, android et iOS.  Le point fort de ce système le kit de développement permettant à quiconque de créer ou de d’adapter ses jeux préférés.

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Akay et son robot à arcs-en-ciel

L’artiste suédois Akay a créé un robot peignant automatiquement des arcs en ciel peint avec des bombes de peintures.

Robo-Rainbow est l’un des instruments de destruction massive d’Akay de son projet Grafmobile, un projet aux solutions techniques compliquées pour créer de simples actes de vandalisme.

Un long bras métallique extensible dispose à son extrémité de six bombes de peinture. Sous l’action d’une télécommande de voiture radioguidé, il est conçu pour se déplacer selon un grand arc de cercle, actionné par perceuse relié à système de poulies, bricolé à partir de chaînes et de rouages de vélo​​! Le cerveau de l’opération est un circuit électronique Arduino, un projet d’électronique open-source qui me fait de l’oeil depuis un moment.


Sources

Akay

Wired

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