Sciences

Pubmed déconne!

Pubmed est LA base de données scientifique et biomédicale. D’une grande qualité, je n’avais jamais vu de référence saugrenue, jusqu’à ça

pubmed-deconne

Publié par Mathgon dans Sciences, 20 commentaires

Alchimie, Or en fusion

L’or est l’élément chimique le plus emprunt de magie (et de folie!). Bien que la quête de la pierre philosophale ait été abandonnée par les alchimistes modernes, une théorie prédisant certaines propriétés atypiques de l’or vient d’être expérimentalement confirmée.

Chauffé à un milliard de degrés, l’or devient plus dur !

Lorsqu’un métal est chauffé, les ions qui le composent s’agitent et perdent leur structure cristalline : le métal fond. Mais ce scénario ne vaut pas pour l’or… A partir d’une certaine température, le métal devient ainsi plus dur au lieu de se ramollir! Pour arriver à cette prouesse il faut tout de même chauffer le métal à un milliard de degrés !

Sources:

Futura-Sciences

Stranju @ FlickR

Publié par Mathgon dans Sciences, 27 commentaires

Parce que la science fiction s’inspire du terrestre

Je ne sais pas à quelle espèce appartient cette chenille… une photo similaire l’affilie aux Lépidoptères de la famille des Dalceridea.



Plus la terre contient de formes de vie, plus la vie sous toutes ses formes est protégée.

Frank Herbert – Le Cerveau vert (1975)

Publié par Mathgon dans Sciences, Video, 21 commentaires

Jacques Piccard, le pionnier des grands fonds, est décédé

Né à Bruxelles le 28 juillet 1922, Jacques Piccard avait d’abord accompli des études d’économie, de physique et d’histoire à l’Université de Bâle (Suisse) avant de rejoindre les projets de son père, Auguste Piccard, inventeur du ballon stratosphérique. Il décide ensuite de poursuivre son œuvre, s’inscrivant dans les pas de ce savant insatiable pour lequel fut inventé le nom si approprié de savanturier, et de s’attaquer cette fois aux grandes profondeurs.

L’épopée du Trieste

En posant son bathyscaphe Le Trieste au fond de la fosse des Mariannes à -10.916 mètres le 22 janvier 1960, l’endroit le plus profond de la planète, Jacques Piccard établissait un record définitif. Mais l’homme, d’une modestie confondante, détestait les records. « Il se plaisait à rappeler qu’il n’était pour rien dans toutes les découvertes rendues possibles par les engins qu’il a conçus. Il disait qu’il était juste le chauffeur du taxi », se souvient son biographe, Jean-François Rubin.

Le bathyscaphe Le Trieste. Crédit : U.S. Naval Historical Center Photograph

Pour Jacques Piccard, un progrès scientifique n’a de raison d’être que mis au service de l’humanité. Sa grande aventure océanique en est l’exemple le plus frappant.

L’histoire débute vers la fin des années 1950, lorsque l’Armée américaine lui demande d’organiser une plongée dans la fosse des Mariannes, plus exactement Challenger Deep. Cet endroit, qui est le point le plus profond du globe, avait été ainsi nommé en l’honneur du navire britannique HMS Challenger, septième du nom, qui l’avait cartographié pour la première fois en 1951, après sa découverte en 1875 par un autre HMS Challenger (cinquième du nom).

Effectuée en compagnie du lieutenant de vaisseau américain Don Walsh, la descente a duré environ 5 heures, au terme desquelles le bathyscaphe se posait enfin sur le fond. Deux drapeaux furent largués, un suisse et un américain. Selon l’exigence de l’armée, le drapeau américain fut déposé légèrement plus haut que le drapeau suisse, ce qui par la suite amusera beaucoup Jacques Piccard, pouvant ainsi affirmer que le drapeau de son pays était allé plus profond.


Challenger Deep, dans la fosse des Mariannes. Crédit NOAA

Mais les implications de cette plongée dépassent largement l’intérêt anecdotique… Dès qu’ils se furent posés, les « océanautes » aperçurent une crevette, puis une deuxième, et enfin un poisson plat d’espèce inconnue. La vie existait donc, et même en abondance (le champ de vision était limité par la puissance des projecteurs), là où on ne s’y attendait pas. Plus tard, cet argument sera décisif dans l’abandon d’un projet consistant à utiliser les fosses océaniques comme poubelles à déchets nucléaires…


Le Trieste au-dessus de la fosse des Mariannes en janvier 1960. Crédit US Army

Toute sa vie, Jacques Piccard rêvera à de nouveaux sous-marins d’exploration scientifique. « Les gens ne s’intéressent pas à l’eau. Pourtant, chaque lac suisse devrait avoir son sous-marin de recherche. L’eau douce est un trésor pour l’humanité. Il faut mieux la connaître pour la protéger » déclarait-il lors d’une interview pour le quotidien suisse Le Matin en 2002.

Jacques Piccard (haut) et Don Walsh (bas) à bord du Trieste. Crédit : NOAA Ship Collection

Source: Futura-Sciences
Publié par Mathgon dans Sciences, 9 commentaires