Ca commence bien

Ce matin n’a pas vraiment existé, j’ai étendu ma nuit par une grasse matinée jusqu’à midi. Agréablement reposé (et même au levé c’est pas toujours le cas !). Taupo est déjà bien réveillée et me fait ses exercices « matinaux » en guise de bonjour. Faire des tractions à un bras, vous avouerai qu’elle est fortiche la ratte.

Je file à la cuisine faire chauffer la crêpière, presser deux oranges et un préparer un chocolat au lait. (cacao addict). Si le corps est une machine, voila du bon carburant. Juste là tout va bien, mais voila l’atterrissage. Le saladier de pâte à crêpe fait la gigue et je perd la moitié de cette précieuse préparation qui s’en va stratégiquement couler sous la gazinière et sous le frigo… bravo, vive les crêpes ! Tout n’est pas perdu car je me fais quand même 4 crêpes aux 4 confitures 4 couleurs (prune, cerise, coin, fraise).

Apres la douche, faut mettre un pull, un blouson, un anorak, un bonnet, des moufles et tout le bastingage. Le thermomètre indique 19°, une chute de 2 degrés et il fera plus chaud dans la mer ! vive la Bretagne!

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Jeudis du port(c)

Profitant d’une incubation de deux heures au labo en debut de soirée, je file vers le port où se déroule l’ouverture officielle du festival Astropolis. Au menu du soir la faune brestoise divisée en 2 clans (Les Babs et les Branchouilles) si différents et si proches qu’ils ont les mêmes armes: main gauche téléphone portable et main droite LA bouteille de mélange fortement éthanolisé… au lieu de boire il feraient mieux d’en faire des cocktails molotov!

La zik bouge bien mais à leur habitude les brestois sont encore ramollis du bulbe (« On est pas bretons pour rien »). Electro Bamako est collision-collusion électro-africaine entre Marc Minelli, havrais de souche, biberonné au gros son rauque et à la chanson pop, et Mamani Keïta, native de Bamako au Mali, élevée dans la tradition bambara que lui chantait sa grand-mère. Le son des grandes villes et celui de la terre s’équilibrent dans une version personnelle et trafiquée de la world music. La voix de Mamani Keïta s’accompagne bien de cette sauce (et pas soupe;) électro-jazz. Ce mélange entre deux genres a priori étrangers l’un à l’autre donne naissance à une fusion musicale réussie.

A l' »entracte » je vais voir la scène annexe… les gens bougent plus mais la zik sent un peu le réchauffé. La trance… musique d’un autre siècle? Un quart d’heure pour se rendre compte que ça n’avait pas beaucoup évolué (à moins que ce ne soit un sound-system nostalgie) et Vive La Fete entre en scène. Je parle bien d’entrée en scène, c’était un véritable spectacle: machines drolesques, cracheurs de feu… une sorte de communion s’est installée dans la foule. Tout le monde s’assied pour que chacun profite de la représentation. Mais après c’est vite retombé. Pour respecter les terminologies de RadioBeton, je pense que c’était de l’electro-kitch-pop… faites de beaux rêves !

 

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Journée sponsorisée par la SNCF

Encore une journée qui commence plus tard que prévu… Le réveil devait me tirer des bras de Morphée à 8h… finalement je ne l’entends sonner qu’à 10h alors que le train est à 11h15 !!! Pas de le temps de traînasser. Un plongeon dans la douche (plus pour se réveiller que pour se nettoyer à vrai dire), rasage intégral (du visage…) empaquetage du nécessaire de survie (des sous et un appareil photo, ça me fait penser que j’ai oublié mon duvet !!!) et transfert de Topo dans sa cage de voyage (ma ratounette).

 

Comme prévu (ou plutôt espéré) pas de bouchon sur la route pour me rendre à la gare. Malheureusement pas une seule place de stationnement gratuite n’est disponible. Le temps presse et je me rabat stratégiquement sur une place « payante » dont le marquage au sol est totalement effacé. Sur un mal entendu y’a peut être moyen de pas conclure par un PV ! Le principal étant que je ne doive pas aller chercher ma voiture à la fourrière).

 

Premier train (11h15): Brest-Rennes. Le train en semaine c’est calme, deux places pour moi tout seul. Je m’allonge, déplie l’écran de l’ordi et c’est parti pour un divx. Le film en question est Appel au Meurtre. Si vous avez déjà vu PhoneGame alors c’est pas la peine de regarder ce film… C’est peut être moins pénible que de regarder le paysage pendant des heures mais je n’aurai pas pu le regarder d’une traite. Je sors donc mon magique sandwich qui fait saliver mon voisin de train (2 tranches de pains… jusqu’ici tout commence bien pour un sandwich, 1 escalope de dinde, salade, tranche d’emmental et sauce samouraï)

 

Deuxième train (114) Rennes-LeMans. Comme un petit garçon bien discipliné je vais m’asseoir à la place qui m’a été attribuée. Je tiens pas plus de 5 minutes car un chiard de même pas 1000 jours décide de jouer un récital en pleurs majeurs. Je migre alors en première classe. Quel luxe ! (Hors mis la présence du petit coussin molletonné sur l’appui-tête si vous voyez d’autres différences avec la seconde classe ; faites moi signe).

 

Je m’affale dans un fauteuil et c’est parti pour un autre film : Je Reste. (Le meilleur rôle de Sophie Marceau restant quand même « La montée des marches 2005 »)

 

A la sortie du train tous les regards sont tournés vers moi… enfin pas vraiment sur moi… mais plutôt sur Topo qui prend l’air sur mon épaule. Les discussions commencent sur la sociabilité, dressabilité et tout pleins d’autres dé-bilités sur les rats. Ne perdant pas le nord, j’en profite pour savoir si d’autres gens sont en attente de correspondance (enfin surtout une charmante petite blonde à la silhouette athlétique et aux yeux verts irisés d’or !)… En bien sûr elle va à Tours… c’est bien connu que toutes les belles filles s’y rassemblent ! La discussion se poursuit autours d’un café. J’apprends alors qu’elle revient de Rennes pour ces « études »… Je mets bien des guillemets car dans la vie est souhaite devenir… pilote d’hélicoptère… de combat ! Pouvez vous seulement imaginer ma tête quand j’ai appris ça !

 

 

 

 

 

 

 

 

Troisième Train () LeMans-Tours. La discussion continue avec GI Jane, et vient l’inévitable sujet cinéma… pendant lequel j’en profite pour glisser une invitation pour aller voir Charlie et la Chocolaterie… verdict : elle a déjà un Rambo’arrivée à Tours a toujours un arrière goût de mélancolie, de nostalgie des moments que j’ai pu y passer. Mais bien vite l’excitation reprend le dessus car chaque passage dans cet ville est toujours un moment agréable, surtout qu’à la gare mes deux fidèles complices m’attendent : Thaib et François. L’entrevue ne dure que le temps d’un café, je dois ressauter dans un train en direction de la demeure familiale.

Quatrième train () Tours-Romo. J’ai l’impression bizarre de redécouvrir un trajet que je connais par cœur. Le train est complètement vide et j’étais tout seul dans ma tete. Sur une bande son signée HighTone, je suis resté scotché à la vitre sur ce travelling d’une heure à travers la vallée du Cher et la Sologne…

 

Pensant enfin pouvoir me poser dans la demeure familiale (19h10) je suis bien vite embrigadé pour une expédition dans un restaurant asiatique en compagnie de ma grand mère bionique (elle a une hanche à titane !) et de toute ma petite famille. 10€ le menu « Tout à volonté », j’ai le bide va explosé, je vais me coucher…

 

 

 

 

 

 

 

 

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Une pause « bien méritée »

13heure. C’est l’heure d’aller manger, et c’est avec le plus grand plaisir que nous fêtons la fermeture du RU (au moins ça sent plus la frite autour du labo). J’opère un arrêt stratégique à la boulangerie pour me rassasier d’un sandwich et d’une tartelette aux fraises (from PlougastelTM). 500m de plus et me voici au Dellec. Je pose mes fesses sur une table au milieu de la verdure et du chants des oiseaux… (Je précise que je ne pose pas mon cul sur les oiseaux !) D’ailleurs en parlant d’oiseaux je me suis fait un « pote » ce midi : un bébérouge-gorge.

Pour la digestion quelques brasses dans une eau que je commence à trouver exquise. J’ai prété mon T-shirt à ma collègue MissMouss car elle avait oublié son haut de maillot de bain pensant que j’avais un T-Shirt de rab’ au labo (j’ai pourtant insité pour qu’elle se baigne topless mais elle voulait vraiment pas…) maintenant je suis torse nu en maillot de bain sous ma blouse… elle est belle la recherche francaise.

 

Quelques heures de boulot et on y retourne!!!

 

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