Finalement nous avions un jour d’avance pour l’avion (c’est ca de laisser une blondinette faire le tour operator). Quoiqu’il en soit me revoici pour la quatrieme fois cette annee en transit a l’aeroport fr Singapore. Je vous embrasse tous en ferait les mises a jour concernant la fin du sejour a mon retour a Brest… demain 13h30… j’ai grand hate de retrouver la pluie, la grisaille et les tetes de cons…
Australie
Glasshouse Mountains
Aujourd’hui c’est excursion dans les fameuses Glasshouse Mountains au nord de Brisbane. Cet ensemble de 13 montagnes disposées de manière concentrique sont les vestiges d’un ancien cratère de volcan.
Le périple pour s’y rendre est à la hauteur de la tache. Une première de train au cours duquel la densité de d’habitation décroît progressivement. L’heure d’attente pour prendre notre correspondance nous laisse une heure pour préparer un pique-nique. Dès que nous demandons des renseignements notre accent nous trahis et les gens intrigués nous demande notre origine. Les australiens sont vraiment accueillants et curieux quand nous leur déclarons notre origine. S’en suit inévitablement une discussion sur la Tour Eiffel… prisonniers des clichés…
Le second trajet en train ne dure qu’une demi-heure, et nous apercevons quelques une des différentes montagnes.
Notre gare d’arrivée est située dans un patelin de 660 habitants. Pas d’âme qui vive dans la rue, personne à qui demander de renseignements. Nous avons 6heures devant nous avant de prendre le train du retour. Parmi les différentes montagnes s’offrant à nous, nous en choisissons une pas trop haute (270m), pas trop loin et avec un nom rigolo… le mont Ngungun.
L’ascension commence plutôt cool sur un sentier avec un dénivelé me faisant une fois de plus regretter de ne pas avoir un VTT sous la main.
Par endroit, la roche, la terre et les racines se confondent en un conglomérat faisant nous rappelant que nous marchons sur une terre fossilisée vestige du continent ancestrale Gondwana. Nous marchons peut être sur la terre la plus vieille au monde !
La fin de l’ascension est plus éprouvante, l’inclinaison de la pente augmente et le sentier laisse place à un pierrier où la stabilité de chaque pas doit être éprouvé avant d’y porter tout son poids.
e long de la falaise s’ouvre une grotte faisant penser à une grande bouche béante de laquelle doivent sortir les chauves souris australiennes (je rajoute australiennes car leur taille est à la proportion de cette gigantesque île)
Les efforts ne sont pas vains car le panorama offert au sommet de la montagne est à couper le souffle.
Un petit goûter en haut de la montagne et c’est l’heure de redescendre. Le soleil commence à se coucher sur les montagnes et les kangourous sauvages viennent saluer notre départ… le retour en train a été folklorique et j’ai failli mourir de rire plusieurs fois… mais je vous raconterai tout ça demain…
Lone pine Park
En guise d’introduction à ces vacances, nous visitons un parc animalier répondant au doux nom de « Lone Pine Park ».
Sont présents tous les animaux caractérisant cette île qui a tranquillement évoluée coupée du monde pendant des millions d’années.
Emeux
Emblématiques koalas (se nourrissant uniquement de 2 espèces d’eucalyptus parmi plus de 600 !) Que l’on a surpris en pleine bagarre, poussant des cris proches du brame du cerf !
Tout aussi emblématiques kangourous et wallabies
Le diable de Tasmanie (wo-teu-teu comme dirait Taz)
Crocodiles
Iguanes et Porcs-épics
Parmi toute cette faune, il manque peut-être l’animal le plus étrange à mes yeux. L’ornithorynque. Cette sorte de Frankenstein assemblé d’un bec de canard, d’une queue de castor, des pattes de loutre. Le plus étrange c’est que ce mammifère allaitant ses petits est le seul connu pondant des œufs. Je ne vais pas épiloguer pendant des heures car je n’en ai pas vu… snif
Le grand jour
Etonnement je n’ai pas l’estomac noué au réveil. Il est 5h30 et je n’ai plus sommeil, je suis même excité comme une puce à l’idée de bientôt en découdre. Je fini(ole) ma présentation devant le petit dej’. Il n’ai jamais trop tard pour parfaire/finir.
Je n’ai pas vrai écouté les présentations de la matinée car je suis obnubilé par celle que je vais devoir fournir dans quelques heures. Mélu passe juste avant moi et fait un bon speech. Quand arrive sa diapo de remerciements je sais que mon tour est venu de me jeter dans l’arène. Je réajuste ma chemisette et MathGon devient Mathieu GONNET. Je monte sur l’estrade, ajuste le micro à ma hauteur et enfin penche mon regard sur l’assemblée qui a les yeux rivés sur moi (quelques-uns semblent avoir un peu trop fait de karaoke la nuit !).
J’ai mon texte sous les yeux et faits des allers-retours entre le pupitre, l’écran de projection et l’assistance.
Ce que je dis me semble assez fluide et je prend rapidement de l’assurance jusqu’au moment ou je m’emmêle dans mes fiches. Après un court moment de silence (quelques secondes qui m’ont durer des heures), sans me démonter je pars en live pour le reste du speech, je me sens d’ailleurs plus à l’aise comme ça. Arrive la diapo de remerciements (encore merci GE !) et les applaudissements retentissent dans la salle. Je comprends les questions qui me sont posées et répond tranquillement avec ma petite touche de baratin habituelle… c’est le pied !
J’ai bien fait rigolé la « chairman » de la session qui me congratule et me dit que j’ai fait très pro. Alors qu’aux précédentes pauses café, personne ne venait me parler, je suis « assailli » (je mets des guillemets sinon vous allez dire que je me la raconte un peu) par les compliments sur ma présentation et sur mes résultats…
L’excitation et l’adrénaline retombant, la fatigue commence à se faire sentir.
Le congrès fini la fin de la matinée… les vacances approches.