Qu’est ce qu’une méduse?

Pour faire suite à la vidéo du Lac aux méduses,  le terme méduse est un nom fourre-tout regroupant une incroyable diversité. Afin d’expliquer les relations entre les différentes espèces et familles de créatures gélatineuses, Steven Haddock, du Monterey Bay Aquarium Research Institute, a réalisé cette superbe vidéo.

Au de la narration anglaise et du contenu technique, la beauté de ces images et de ces organismes devraient vous faire rêver. Les méduses sont fascinantes!

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Grâce à la bioluminescence, ce sont de petites lanternes dérivant dans la nuit perpétuelle des abysses.

Leurs formes incroyables suggère à tout-à-chacun des objets de la vie courante (comme un casque de Dark Vador à 1’27!).

Le gigantisme de certaines Crinières de Lion (Cyanea cappillata) évoquent de terrifiantes histoires de marins. En 1973, la navire Kuranda pris dans la tempête a retrouvé sur le pont une méduse dont le poids a été estimé à plus 20t.

Finalement, certaines sont immortelles. Turritopsis nutricula peut ainsi inverser son processus de vieillissement. Après  avoir atteint sa ménopause, elle retourne à sa  forme juvénile dans un cycle infini impliquant un  processus de transdifférenciation.

Des photos et des peluches.

3 commentaires

Lecteur plutôt fidèle, je me lance et laisse ainsi mon premier commentaire.

Très bon blog.

A titre personnel, je suis étudiant en bio/chimie. Effleurant les bases de la biologie ( cycle universitaire), je ne peux trouver que ce billet passionnant…

J’ai un goût très prononcé pour la phylogénie que je n’explique pas, et cet article me ravit. Il montre à quel point l’évolution est fascinante.

Et ce processus de transdifférenciation me laisse sans voix. Il se place un peu comme une apogée de ce qui peut se produire en terme d’organisme vivant et d’histoire de la vie…

Salut Cosmos.

Tu te lances dans un premier commentaire très flatteur, je ne peux que t’encourager à réitérer cette initiative! Tu as pris le temps de décliner ton identité, et ça me fait plaisir. En effet, lorsqu’on tient un blog on voit un certain nombre d’abonnés aux flux RSS sans trop savoir qui suit la publication des billets et les attentes des lecteurs.

Je ne sais pas à quelle étape du cursus universitaire et vers quelle destination tu t’imagines. Concernant ton intérêt pour la phylogénie, j’ai peut-être une explication! Elle est une manière d’imager de la théorie de l’évolution et de schématiser la filiation entre les espèces. Néanmoins, l’augmentation de la production des données génomiques pose la limite de l’utilisation des marqueurs moléculaires universels. Bien qu’ils retracent la grande histoire, ils masquent l’importance des séquences non codantes et des transferts horizontaux dans la spéciation… mes curiosités scientifiques 😛

Je suis actuellement en fin de première année à l’université Pierre et Marie Curie ( Paris VI). Orienté bio/chimie , prédominance chimie.

« ils masquent l’importance des séquences non codantes et des transferts horizontaux dans la spéciation… » Entièrement d’accord !

Voilà de quoi soulever toutes les questions qui paraissent bien lointaines lorsque l’on s’approche de la vie à l’échelle génomique.
D’un point de vue : Développement organique intelligent, il y’aurait là de quoi bâtir un tout nouveau référentiel « Du Génome ».
Ca me fait penser au livre de Richard Dawkins  » Le Gène égoïste  » qu’il ne me tarde de dépoussiérer …

« Ce qui est incompréhensible, c’est que le monde le soit « . Entièrement Sir Einstein? : )

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