Ninja Tune nous gatte en ce début d’année 2010, dans la lignée du dernier Blockhead (chroniqué ici), c’est au tour de Simon Green alias Bonobo. L’occasion de remarquer que l’animal magique n’a rien perdu de son talent sur les 11 titres de Black Sands, son quatrième album chez les Ninjas.
Exerçant toujours sur une ligne downtempo électro-jazz émouvant, mais jamais larmoyant, cet album dégage une ambiance cohérente de sensualité où les variations de rythmes sont au service d’une écoute fluide et captivante. La ligne conductrice et l’atmosphère transporteuse confère un certain équilibre, beau panaché de drums rehaussés par la chaleur des cuivres et la présence de trois titres vocaux par la présence de la chanteuse Andreya Triana (The keeper, Eyesdown & Wonder When).
En guise d’ouverture, le titre Kiara entame une balade en terre asiatique en compagnie d’un violon lancinant. Suit le morceau Kong, basse profonde et guitare exquise sonnant comme un classique à la Bonobo. Electronica débridée pour 1009…. Enfin je ne ferai pas le tour de toutes les pistes, car plus j’écoute cet album et plus je l’aime… Plus étonnant que le dernier Blockhead, davantage passionnant que le dernier RJD2 (que j’ai franchement pas aimé), Black Sands est un album sur lequel Bonobo a réussi l’exploit de faire se côtoyer sur un même disque l’ensemble des influences qui constituent son univers.
Plus de Chronique Musicales et plus d’albums Ninja Tune
Mouais à la première écoute je dirais que ça casse pas la baraque…
Un petit faible pour le « eyes down » feat Andreya Triana…
Le « Electronica débridée » pour 1009 me fait carrément marrer, puis vomir…
a pluuuuche!!!
J’aime assez Bonobo, mais pour avoir pas mal écouté le précédent album Days to Come, je trouve que ça tourne vite en rond malgré un univers, un son très particulier.
Dans le style Ninja Tune, je suis plus Cinematic Orchestra 🙂