Dans un pâturage luxuriant, près de Buenos Aires, cette vache et de ses compatriotes digèrent pour récolter d’importantes informations; en particulier combien de méthane.

On peut se réjouir de la prise de conscience concernant l’effet de serre, mais le C02 n’est pas l’unique coupable. Le méthane à un effet de serre 20 fois plus puissant que le dioxyde de carbone. Rien qu’en Argentine, il est libéré par 55 millions de bovins. Les chercheurs argentins ont disposé des citernes gonflables liées à l’estomac de la vache (95% du méthane est rejeté par la bouche, et seulement 5% par l’anus; et oui, les vaches rotent plus qu’elles ne pètent). En mesurant la production de méthane, la biologiste Silvia Valtorta espère déterminer plus précisément la contribution de l’élevage sur le réchauffement de la planète.
Selon les données, une vache moyenne rejette plus 250 litres de méthane chaque jour. Ce volume est impacté par le type d’alimentation. Les vaches se nourrissant principalement de céréales produisent 20 à 25 pour cent moins de méthane que les vaches du pâturage. Il faudrait faire le calcul de l’impact carbone de production des-dites céréales… on en sort plus! En ajoutant à l’alimentation L’ajout d’un tanin trouvé dans le vin pourrait réduire encore davantage.
A quand le biocarburant produit par des vaches? « Pour un steak acheté, un plein de biométhane »
A quand les vaches génétiquement modifiées rejetant moins de méthane?